Les tendons (qui relient les muscles aux os) et ligaments (qui relient les os entre eux) sont des tissus mous essentiels à une bonne mobilité et stabilité ostéo-articulaire. Ils sont constitués de cellules qui baignent dans une matrice extracellulaire dans laquelle on retrouve du collagène, de l’élastine ainsi que des protéoglycanes. La composition de cette matrice sous-tend ses qualités fonctionnelles notamment sa résistance, et son élasticité. La sur-sollicitation ou sollicitation non adaptée des tendons et ligaments peut provoquer des lésions : l’activité physique, la répétition de contraintes mécaniques, un stress oxydatif mal géré, un terrain d’acidose, une inflammation chronique, un choc… sont autant de facteurs pouvant conduire à des lésions tissulaires et précipiter ou aggraver une blessure.
L’objectif d’un protocole avec peptides de collagène est de renforcer les structures ligamentaires et tendineuses, de limiter le risque de lésions et de favoriser les processus de cicatrisation en cas de blessure. On comprend aisément l’intérêt de cette approche chez le sportif en prévention ou dans le cadre d’une prise en charge de blessure.
Comment ça marche ?
Les peptides de collagène sont de petites chaînes d’acides aminés (20 à 50) extrêmement biodisponibles. Leur composition riche en proline et leur structure en forme de « foret » leur permet de mieux résister à l’hydrolyse enzymatique et de passer partiellement la barrière intestinale. On estime à environ 10% la proportion assimilée au niveau digestif en l’état, le reste étant hydrolysé en di et tripeptides. L’augmentation des concentrations plasmatiques en certains acides aminés comme la glycine, proline, hydroxy-proline, hydroxy-lysine exercent alors leurs propriétés fonctionnelles. Combinée à un exercice physique adapté, les peptides de collagène stimuleraient les cellules de la matrice extracellulaire résultant en une augmentation du turn-over de certaines protéines : collagène, élastine, protéoglycanes. En résulte une amélioration des propriétés fonctionnelles et mécaniques des tendons et ligaments (réparation tissulaire, renforcement des tissus).

Une alternative de plus dans la trousse à pharmacie du sportif ?
Les études menées jusque-là ont démontré des effets bénéfiques d’une supplémentation en association à un protocole adapté de physiothérapie. On note une efficacité sur la santé globale des tissus, sur la diminution du risque de blessure, ainsi que sur la cicatrisation tissulaire et capacité de reprise de l’activité sportive. A ce jour il y a deux études publiées, une sur les tendinopathies d’Achille, l’autre sur l’instabilité chronique de la cheville. D’autres études sont en cours chez le sportif.
Tendinopathie d’Achille
20 sujets sportifs souffrant de tendinopathie d’Achille unilatérale résistante à une prise en charge classique ont reçu 3 à 6 mois de TENDOFORTE à raison de 5g par jour et en parallèle d’un programme de rééducation adaptée. C’est une étude prospective, en double aveugle, versus placebo, avec cross-over à 3 mois. Les critères analysés étaient la micro-vascularisation du tendon, la douleur et capacités fonctionnelles du tendon, et la reprise de la course à pied.
On note après 3 mois de protocole une diminution de la micro-vascularisation indépendamment de la supplémentation et expliquant la diminution de la douleur. On note également une accélération des bénéfices cliniques liés à la rééducation dans le cas de la supplémentation. L’effet cross-over permet de confirmer que les bénéfices sont plus rapides dans le groupe supplémenté. A 6 mois 12 athlètes ont repris la course à pied.
Instabilité chronique de la cheville

L’instabilité chronique de la cheville est une complication fréquente d’une entorse de cheville avec altération des propriétés fonctionnelles et mécaniques des ligaments. L’étude porte sur 50 sujets souffrant d’instabilité chronique de la cheville, recevant 6 mois de TENDOFORTE à raison de 5g par jour en parallèle d’un protocole d’exercice (3 fois par semaine / 10 minutes => mise en extension des tissus et stimulation du turn-over protéique).

Il y avait un suivi supplémentaire de 3 mois. C’est une étude randomisée, en double aveugle versus placebo. Le suivi inclue une arthrométrie et des questionnaires relatifs à la fonction et stabilité mécanique de l’articulation. A 6 mois on note des bénéfices de la supplémentation avec diminution de la sensation d’instabilité, de la douleur et de l’œdème pendant l’exercice. Les bénéfices au niveau de la réparation tissulaire pourraient également expliquer un moindre risque de blessure ou de nouvelle entorse sur les 3 mois de suivi.
L’importance d’une prise en charge globale
Ce qui est bon pour vous ne l’est peut-être pas pour votre voisin, et inversement. Il est important de penser (et panser !) votre problématique de façon globale avant tout afin de traiter la cause et d’utiliser les moyens les plus adaptés. Des règles d’hygiène de vie, d’équilibre alimentaire, de respect des charges d’entrainement, de qualité du matériel… sont à inclure dans votre prise en charge. Pour le reste, votre professionnel de santé saura vous orienter vers les supplémentations et protocoles adaptés qui pourront vous soutenir dans votre démarche.
Retrouvez plus d’informations et le détail des études sur TENDOFORTE : https://www.gelita.com/en/products/collagen-peptides/tendoforte
Alexia