Ah qu’elle est belle la montagne ! Si je suis habituée aux jolis villages de Provence perchés sur les collines, cet été j’ai pris plaisir à découvrir la montagne. Cette fois-ci je ne m’y promène pas à vélo mais en baskets. Avec ma tenue « collant-pipette » comme on dit par ici, je m’aventure sur les sentiers proches de la maison pour des balades plus ou moins longues. Je vous laisse vous promener dans cet article et profiter des paysages. Je vous indique les grandes lignes de ces sorties sportives afin que vous puissiez à votre tour profiter de ce cadre majestueux sous le regard bienveillant du Mont Blanc qui règne en maître sur la région.

Le lac Blanc, un classique à ne pas manquer

Je m’y étais déjà rendue il y a plusieurs années lors d’une semaine dans la région pour courir le triathlon du Mont Blanc. Un triathlon que je recommande vivement d’ailleurs car le cadre est extra, la natation se fait dans le joli lac de Passy, le parcours vélo permet de profiter des joies de la montagne avec pas moins de 1900m de dénivelé si ma mémoire est bonne, et la course à pied alterne entre route et sentiers avec quelques petites bosses plutôt douces.

Mais revenons à notre lac Blanc. Nous nous sommes garés au parking du Brévent à Chamonix. De là c’est le bus 2 qui nous a amenés jusqu’à notre point de départ à Montroc. Il y a tout d’abord un petit bout de sentier à faire pour remonter à Tré le Champ, et c’est parti pour une marche assez dégagée qui laisse tout le loisir de contempler le Mont Blanc et les sommets qui l’entourent.

Tout est très bien indiqué. Vous passerez par quelques passages avec échelles sans aucun danger avant d’arriver sur le lac des Chéserys.

Un bel avant-goût avant d’atteindre lac Blanc. Si vous avez plus de chance que nous vous pourrez admirer le reflet des montagnes sur le lac calme en l’absence de brise. Mais bon je ne vais pas me plaindre, la vue est vraiment très belle au bord de ce lac. L’occasion d’une petite pause contemplation.

Un court effort supplémentaire vous permet d’arriver au lac Blanc. Préparez-vous à un feu d’artifice de contrastes et de couleurs. Ce lac est de toute beauté. Dominé par les aiguilles rouges, dégagé avec vue sur le Mont Blanc, entouré de pierre mais aussi de formations rocheuses, le tout agrémenté de fleurs de saison riches en couleurs. Je vous laisse apprécier le paysage.

Nous poursuivons direction Planpraz, au pied du Brévent. Là encore pas le temps de s’ennuyer. D’ailleurs c’est assez rageant de devoir regarder sans cesse où se posent nos pieds quand on a juste envie de s’évader dans ce qui défile autour de soi.

Nous avions gardé l’option de monter au Brévent pour y attraper le téléphérique et redescendre mais les myrtilles croisées sur la fin du parcours ont eu raison de nous et c’est après une pause gourmande au naturel que nous avons rejoint les cabines à Planpraz pour redescendre sur le parking du Brévent où nous étions garés. Une belle journée qui s’achève par une douceur sucrée à Chamonix.

1700m D+ vers le Nid d’Aigle et Tête Rousse et retour avec le tramway du Mont Blanc

Changement de versant aujourd’hui ! On prend la route direction le parking de Crozat au pied de l’aiguille de Bionnassay. L’idée est de faire un bon bout de marche vers le haut, idéalement jusqu’à Tête Rousse, et de redescendre avec le joli petit train à crémaillère des montagnes qui passe non loin du parking. Cela permet de monter mais d’éviter un bon bout de descente et de préserver un peu nos genoux.

On part avec un sac pour deux et on décide d’alterner le lest pour que chacun puisse profiter de marcher léger par moment. Dans le sac, quelques victuailles pour un pique-nique au Nid d’Aigle. La première partie est assez ombragée et ça monte déjà bien. En même temps si je compte trouver du plat je crois qu’il faut que je change de région ! Quoi que je ne suis pas encore allée découvrir les balcons de Chamonix… Hop dans la « to enjoy list » !

Bref, on arrive sur une prairie avec des vaches et plein de fleurs qui commencent à colorer le paysage un peu partout. On monte encore et à plusieurs reprises il est possible d’observer le glacier.

Le cadre est très joli, verdoyant, fleuri, avec une vue sur les sommets.

Arrivés au nid d’aigle nous achetons notre ticket pour le train du retour et trouvons un endroit calme et un peu en hauteur pour profiter de notre déjeuner au calme et la vue sur les montagnes. Contraints par le temps nous ne ferons pas de sieste et prenons la direction de Tête Rousse. Changement de décor…

C’est lunaire par ici ! Un vrai désert rocheux dans lequel de nombreux bouquetins se promènent. Avant d’attaquer la montée de Tête Rousse il est possible d’admirer l’aiguille du Midi dans une ouverture rocheuse. C’est très beau.

Ça monte, ça monte… Et nous nous arrêtons un peu avant le refuge car il reste de la neige et que la tenue « collant pipette » n’est pas adaptée pour s’aventurer vers le refuge.

Il nous reste des boules énergétiques alors une boule et ça repart dans le sens inverse de la montée jusqu’au Nid d’Aigle pour sauter dans le train. Il faut alors descendre au col de la Voza pour récupérer une petite route qui mène au parking de départ.

Je vous souhaite une belle promenade en montagne et au plaisir de recevoir vos suggestions pour de nouveaux itinéraires.

Alexia